Les amateurs de corrida vieillissent. Les arènes se vident. Les acteurs de la mafia tauromachique en sont pleinement conscients et tentent ardemment d’attirer la jeunesse dans la perversité de leur passion coupable. Cela n’est certainement pas chose aisée car pour succomber aux perverses joies de la corrida, les enfants doivent, tout comme leurs maîtres, parvenir à occulter les actes de torture exercés sur l’animal, ses hurlements de douleur mais également son regard rempli d’incompréhension qui pose une simple question : pourquoi ?… parfois même, le cheval éventré qui agonise…

Les jeunes doivent trouver on ne peut plus naturel de planter des armes blanches sur le dos d’un taureau, juste pour le plaisir. Un apprentissage est donc nécessaire tant pour les tortionnaires que pour les spectateurs. Il faut arriver à pervertir leur jugement et leur sensibilité. Pour cela, chez les jeunes, trois moyens sont généralement employés par l’aficion :

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