Le maire d’Alès insulte et menace en public le président du CRAC
COMMUNIQUE DU CRAC EUROPE
Tout avait pourtant bien commencé ce samedi 1er août 2015 à 20h00 devant les arènes d’Alès. A l’occasion du concert des Fous Chantants en hommage au chanteur Renaud, une vingtaine de militants du CRAC distribuaient quelques 3000 tracts aux spectateurs en hommage au Chanteur Radicalement Anti Corrida (le tract distribué : Tract concert renaud). Objectif : informer les spectateurs sur l’engagement sans faille et de longue date de Renaud à nos côtés. Dire oui aux concerts et non aux corridas.
Mais ce tract devait être un document très dangereux puisque la police municipale le retirait des mains des spectateurs dès l’entrée des arènes, menaçant les réfractaires d’une interdiction de passage.
Le président du CRAC interpelle alors courtoisement Max Roustan, maire d’Alès et lui demande pourquoi sa police municipale se comporte illégalement, notre manifestation et notre tractage ayant été dûment déclarés en sous-préfecture. Son chef de cabinet, M. Rivencq, lui conseille de ne pas répondre et le chef de la police municipale, M. Mirabello annonce qu’il a pris cette décision de son propre chef. Gros malaise. Devant l’insistance de Jean-Pierre Garrigues afin d’avoir une réponse claire du maire de la ville, ce dernier s’emporte, menace de lui « casser la gueule », le traite successivement de « branleur », de « con » et de « lâche », terminant par un « je t’emmerde ». Son chef de cabinet n’est pas en reste et traite à son tour le président du CRAC de « pauvre type » et de « terroriste ». Il lui dit, en cœur avec le maire, qu’il n’est que « toléré » à Alès (le président du CRAC y habite depuis plus de 30 ans !). A quand un bannissement ? Et tout cela en public. M. Rivencq accuse le CRAC de coûter très cher à la ville en organisant des manifestations anticorrida. N’est-ce pas plutôt la corrida qui coûte très cher ? Pourquoi ne pas faire comme en Espagne et cesser de subventionner ce spectacle totalement déficitaire
Suite à ces échanges, pendant quelques minutes, la confiscation des tracts à l’entrée des arènes est suspendue, pour reprendre de plus belle dès que nous avons le dos tourné. Faut-il avoir peur à ce point de la réalité pour en arriver là et tenter d’empêcher l’information de circuler ?
Très choqué, le président du CRAC a contacté ses avocats et réfléchit aux suites judiciaires à donner à ce comportement de la mairie d’Alès digne d’une petite dictature.
L’équipe du CRAC Europe
Tél. 06 75 90 11 93
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