Aidons la Section Extrémismes Violents à faire son travail
Le CRAC Europe et ses partenaires ont la preuve formelle d’être surveillés par le Bureau de la Lutte Antiterroriste (BLAT). Plus précisément, les fonctionnaires de la Police Judiciaire qui nous suivent font partie de la section Extrémismes Violents et Analyse Transverse, située à Issy-les-Moulineaux.
Les “clients” habituels de cette section sont les djihadistes, les groupuscules ultra-violents d’extrême-droite ou d’extrême-gauche et les bandes intégristes recourant aux enlèvements, aux attentats et aux meurtres. En quoi sont donc concernés les militants non violents de la cause animale qui se contentent de manifester en scandant des slogans et en demandant un débat à l’Assemblée nationale pour faire évoluer les lois dans le respect de la démocratie ? Mystère et paranoïa.
Il est vrai que les aficionados nous traitent de façon récurrente de terroristes alors que nous ne les avons jamais ne serait-ce que touchés, dans aucune de nos actions depuis des décennies (crier des slogans ou déployer des banderoles ne sont pas encore considérés comme du terrorisme, en France).
Il est vrai que parmi ces aficionados qui nous traitent de terroristes se trouvent des parlementaires qui devraient pourtant connaître la définition qu’en donne la loi et constater qu’aucune de nos actions n’en relève.
Il est vrai que ces parlementaires peu soucieux de ce que dit la loi ont demandé sans fondement juridique la dissolution du CRAC Europe à un autre aficionado qui se trouve être ministre de l’Intérieur.
Il est vrai que c’est de ce ministre que dépend le BLAT et la fameuse section Extrémismes Violents et Analyse Transverse.
Pas besoin d’être un spécialiste d’analyse transverse pour en déduire pourquoi cette section nous surveille, nous lit et probablement nous écoute.
Cela dit, les vrais spécialistes des extrémismes violents qui travaillent dans cette section doivent être plus que perplexes de nous voir débarquer dans leurs dossiers, eux qui traquent à longueur d’année des gens autrement plus dangereux que nous, tels que des criminels fanatisés, des kidnappeurs illuminés, des lapideurs surexcités, des mutilateurs hallucinés, des tortionnaires décérébrés et des poseurs de bombes tarés.
Qu’est-ce que nous venons faire là-dedans ? Nous n’avons jamais frappé, enlevé, torturé, tué ou dynamité le moindre aficionado. Nous ne les avons même pas menacés de quoi que ce soit. En revanche, nous avons été régulièrement les victimes de leurs violences et de leurs menaces de mort.
Aussi, et parce que nous sommes des citoyens dignes de ce nom, nous allons aider un peu la section Extrémismes Violents et Analyse Transverse à établir qui sont les vrais extrémistes violents dans le maquis, peut-être confus à leurs yeux, du monde glauque de la tauromachie.
Les photos qui illustrent cet article leur sont destinées. Elles montrent :
1 – Des individus en bande organisée qui commettent des violences physiques répétées sur des militants anti-corrida non violents assis par terre. C’était à Rodilhan le 8 novembre 2011. Les malfaiteurs, bien que parfaitement identifiés et reconnaissant les faits, ne sont toujours pas jugés deux ans et demi après avoir perpétré leur forfait. En revanche, certains de ceux qui s’opposent à eux de façon non violente ont été cités à comparaître en un délai record devant le tribunal de grande instance du département le plus taurin de France.
Ne me faites pas dire que la justice serait manipulée par des politiciens peu scrupuleux au service des intérêts partisans d’une minorité extrémiste. Ce serait la preuve que nous sommes devenus une république bananière où l’arbitraire s’applique impunément.
2 – Des scènes de torture rituelle pratiquées en public sur des herbivores sous prétexte de tradition venue d’âges obscurs où torturer était légal. Les tortionnaires, bien que parfaitement identifiés et reconnaissant les faits, se pavanent en public sans être inquiétés. Leurs spectateurs qui les adulent comme des héros sont, selon la loi, complices de sévices graves et actes de cruauté sur des animaux mais ne sont pas poursuivis par la justice non plus.
Ces spectacles de torture ont été interdits par la loi en France pendant un siècle (de 1853 à 1951) en raison de leur barbarie épouvantable mais n’en ont pas moins été pratiqués en toute illégalité pendant cette longue période. Ils sont toujours interdits de nos jours, sauf dans onze départements du sud du pays dont les habitants ont bafoué la loi de façon ininterrompue depuis le 19e siècle en déployant une violence extrême à l’encontre des forces de l’ordre totalement dépassées. Pour ces populations séditieuses et délinquantes, une exception a été votée en 1951, faute de pouvoir leur faire respecter l’ordre républicain.
Ne me faites pas dire que, de ce fait, les citoyens français ne sont pas égaux devant la loi et qu’il y aurait deux lois différentes qui s’appliquent dans notre république suivant le lieu où l’on se trouve. Ce serait la preuve que le Conseil constitutionnel se torche avec la Constitution qu’il est supposé défendre.
Messieurs de la section Extrémismes Violents et Analyse Transverse, nous tenons à votre disposition les identités des principaux extrémistes violents dits “aficionados” pris en flagrant délit, ainsi que les preuves irréfutables et multiples de leur comportement factieux depuis 160 ans.
Nous disposons de tous les éléments utiles pour identifier plus généralement la localisation des membres du groupe terroriste extrémiste fanatisé connu sous la dénomination “Aficion”. Nous pouvons vous communiquer tous les lieux de leurs séances de violences en réunion, ainsi que les dates auxquelles se tiennent ces séances. Vous allez rire : ces informations sont librement disponibles dans les médias. Il est possible que vous ne lisiez pas les bons.
Nous avons également des dossiers étayés sur les arnaques fiscales, détournements de subventions, opérations mafieuses, financement occulte, corruptions et autres pratiques illégales commises par certains membres de cette mouvance qui intéresseront votre activité “Analyse Transverse”. Bien que l’ensemble de ces malversations soit connu publiquement et régulièrement dénoncé depuis des décennies, et bien que les faits soient avérés puisqu’aucune plainte en diffamation n’est jamais venue les contester, rien n’a été fait à notre connaissance par vos services pour y mettre fin.
Ne me faites pas dire que vous êtes des fantoches à la botte d’un pouvoir autiste. Vous allez prouver à la face du monde que ce n’est pas le cas en agissant enfin contre les seuls vrais extrémistes violents de ce dossier : les aficionados. Sinon, ce serait la preuve que tout ce que je n’ai pas voulu dire plus haut serait la vérité.
Crédit photos : Aurélien Sauvons Les Animaux (Rodilhan), Jérôme Lescure (premier taureau), Roger Lahana (second taureau).