Le CRAC Europe vigilant à Narbonne !
Samedi 26 mai 2012, une quarantaine de sympathisants de la lutte pour l’abolition des corridas se sont rassemblés au palais du Travail de Narbonne. Autour de Jean-Pierre Garrigues, trésorier et vice-président du CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance, Antoine Espuna, créateur de l’antenne du CRAC dans l’Aude, Cédric Mouysset, le nouveau délégué du CRAC Europe pour l’Aude, a exprimé le souhait de l’association de connaître le point de vue des candidats aux élections législatives sur la corrida afin d’en faire part aux amis des animaux.
Antoine Espuna est revenu sur la vigilance à avoir sur les projets qui pourraient se monter dans le Narbonnais. Les militants présents et motivés ont annoncé qu’ils seraient mobilisés pour faire entendre leur opposition à toute nouvelle implantation de zone de « sévices graves » et d’« actes de cruauté ».
Un montage de Jérome Lescure revenant sur le lynchage de Rodilhan le 8 octobre 2011 près de Nîmes, où des militants anticorrida pacifiques ont été victimes de la violence des aficionados, a été projeté. Ce montage montrait que les amateurs de torture tauromachique sont capables de frapper des hommes et des femmes, pourtant attachés pacifiquement au centre de l’arène, à coups de pied et de poing. Cette vidéo montrait également des similitudes entre les comportements des taurins sur les abolitionnistes et celle des toreros sur les taureaux.
Lisa Boulbès, secrétaire du CAAC, Comité Audois Anti Corrida, s’exprimait sur les actions effectuées et sur celles à venir autour de Carcassonne et de Limoux, les deux villes audoises où la torture animale est encore tolérée.
Jean-Pierre Garrigues prenait ensuite la parole pour décrire la situation au niveau national. Une grande manifestation à Alès les 12 et 13 mai 2013 est déjà en préparation, afin de mettre la pression sur le maire pour qu’il supprime les spectacles sanguinaires que sont les corridas. Le nombre croissant d’adhérents, le nombre de jeunes dans l’association et leur motivation sont signe d’espoir.
Pour clôturer cette réunion, la parole était donnée aux sympathisants, qui témoignaient leur joie d’être rassemblés en vue des actions à venir et ainsi obtenir leur but, l‘abolition.
Si vous souhaitez plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Cédric, au 06 81 28 11 87.