19 mai 2018 , stand du CRAC Europe au festival Hop’Care
Le CRAC Europe a répondu à l’invitation de l’association Hop’n Care le 19 mai 2018 à l’Echonova, à Saint-Avé, près de Vannes (Morbihan) lors de la première édition de son festival « pour allier les consciences ».
« Hop » pour l’espoir, « care » pour la protection et la bienveillance des êtres sentients, la spécificité de ce festival est de créer des passerelles, d’œuvrer pour la convergence des luttes et de favoriser l’interaction entre les associations.
De nombreuses associations et ONG y ont participé telles que Le Refuge, Volée de Piafs, Groin Groin, L214, Action contre la Faim, Eau & Rivières de Bretagne, Antidote Europe, Incroyables Comestibles, et bien d’autres.
Dans l’après-midi se sont tenues plusieurs conférences de Brigitte Gothière – Cofondatrice de L214, ainsi que d’André Ménache d’Antidote Europe ou de Didier Masci de Volée de Piafs.
La soirée a été rythmée par des concerts d’Onyx And The Red Lips, de RES Turner et de Giedré.
Avec, portées collectivement, les idées :
- de protéger et de défendre tout être sentient potentiellement en souffrance et de nourrir le débat public sur la condition de vie de tout être sensible (soulever la question du sexisme, du racisme, du spécisme, de l’homophobie, du handicap, de l’environnement et des pratiques qui leur nuisent).
- d’œuvrer pour une société attentive qui reconnaisse que tous les êtres vivants sont des habitants de la même planète, doués de sensibilité, avec leurs propres besoins, désirs et attentes, qui méritent considération et intérêt. Qu’ils ne sont aucunement des biens à utiliser.
C’est donc avec émotion que, lors de notre stand du Crac Europe, loin des villes taurines, nous avons rappelé les pratiques cruelles auxquelles sont soumis les taureaux, ces animaux sublimes qui sont sacrifiés dans les arènes… alors que les arènes se vident… alors que les fonds publics sont précieux… alors que les attentes sociétales actuelles s’y opposent et que la considération accordée aux animaux est en augmentation constante.
La pétition a été signée par la quasi-totalité des personnes passées devant notre stand. Si toutes disaient connaître la tauromachie, nous nous apercevons cependant, lors des discussions, que peu de Bretons connaissent la réalité de la corrida !
Parmi ces rencontres, des bénévoles des autres associations qui participent à ce festival. Quelle que soit la cause qu’ils soutiennent (qu’ils défendent les animaux sauvages ou « dits d’élevage », qu’ils accompagnent les personnes en difficulté, qu’ils luttent contre la déforestation, la pollution…) , tous sont frappés par la particularité intolérable de la corrida : la mise en spectacle de souffrances infligées à un animal pour le plaisir.
Nous espérons que tous auront l’occasion d’être à leur tour le relais de ces informations, auprès de leurs proches, de leurs connaissances. Relais dont nous avons tant besoin, dont les taureaux ont tant besoin. Pour que plus aucun touriste ne tombe dans le piège de la désinformation érigée par les aficionados ; que plus aucun voyageur ne soit abusé par cette activité indigne, quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu. Pour que la corrida cesse, au plus vite.
Quant à nous, sur le stand, nous avions le cœur tourné vers Nîmes. Nous étions là pour les 42 taureaux morts ce week-end là dans les arènes, pour ceux tués toute l’année dans les arènes existantes autour du monde. Nous étions solidaires de ceux qui se déplacent courageusement devant les arènes pour protester et montrer leur désaccord et leur indignation.
Fleur
déléguée CRAC Europe Ille-&-Vilaine