2 août 2017 « STOP toro-piscine » à Saint-Martin-d’Ardèche (07)
Nous sommes 25 militants réunis sur cette commune pour dire non à ces « jeux ».
Nous lisons des textes explicatifs afin de faire connaître nos arguments. Nous proposons un tract à tous les passants. Plusieurs dizaines de personnes signent notre pétition papier.
Nos visuels portent les messages suivants :
- La majorité des personnes questionnées sur ces « divertissements » désapprouvent ;
- Les animaux souffrent lors des spectacles ;
- Il y a des risques importants de blessures, parfois de mort des participants ;
- Ce n’est pas éthique de s’amuser aux dépens d’un « être vivant sensible ».
Des automobilistes nous klaxonnent et mettent le pouce en l’air en signe d’approbation.
Soudain, un individu surgit parmi nous en présence des gendarmes, arrachant violemment des mains d’une militante le panneau qu’elle tenait, la poussant fortement. Les gendarmes sont intervenus rapidement pour éloigner ce monsieur bien énervé.
Dans le même temps, nous avons eu la visite de l’homme qui a agressé deux militants l’année dernière sur le marché de la commune lors d’une distribution de tracts (une plainte a été déposée à la gendarmerie de Bourg-Saint-Andéol en août 2016 pour coups et menaces). Il est resté dans son véhicule, nous prenant tous en photo.
Une dame nous a applaudis longuement et deux touristes du camping sont venus militer avec nous.
Quelques groupes de personnes qui vont au spectacle regardent, incrédules et interrogatifs, nos banderoles. Positionnés sur le chemin qui mène aux arènes démontables, nous constatons que peu de gens s’y rendent.
Nous terminons notre action sur une minute de silence, dédiée à tous ces animaux qui souffrent sans pouvoir consentir pour nos plaisirs égoïstes. Pour nous : manifester pour le respect animal est plus qu’un droit, c’est un devoir. Et cela, nous devrions pouvoir le faire dans la dignité.
Bravo et merci à tous les militants qui, avec détermination, ont porté la voix de ce peuple silencieux et endurant.
Comité ADDA (Ardèche Drôme Défense Animale) et CRAC Europe pour la protection de l’enfance