[rouge]La résistance de « Sitting Bull »[/rouge]
Sitting Bull (1831-1890), ou « Taureau Assis », était le chef de tribu et le médecin des Lakotas Hunkpapas (tribu sioux) et l’un des principaux Amérindiens résistants face à l’armée américaine. One Voice, conjointement au CRAC Europe, a donné son nom à une opération nationale visant à réconcilier Nîmes avec les taureaux, et avec pour mot d’ordre : Les taureaux n’iront plus aux arènes !

[rouge]Une opération d’envergure[/rouge]
L’opération « Sitting Bull » est organisée en 3 temps :
Le samedi 17 juillet à Nîmes, l’opération sera lancée avec l’organisation d’un cercle de silence en faveur des taureaux sacrifiés lors des corridas, dont les participants seront vêtus de bleu, couleur de la paix. A partir de cette date, et jusqu’en juillet 2011, un manifeste inédit sera diffusé à grande échelle. Et enfin, en juillet 2011, ce sera le point d’orgue de l’opération : un grand évènement festif aura lieu, précédé par un sitting. Toutes les associations anti-corrida, françaises et étrangères (Europe, Amérique du Sud, Amérique centrale,…) sont bien-sûr invitées à y participer.

Près de 80 personnes avaient répondu à notre appel et 25 associations représentant 9 pays vont relayer le manifeste pour « Nîmes réconciliée avec le taureau ».

Des messages de soutien des députés Jean-Marc Roubaud (Gard), Gérard Bapt (Haute-Garonne), Muriel Marland-Militello (Alpes-Maritimes) et Geneviève Gaillard (Deux-Sèvres) ont été lus en début de manifestation. Rappelons au passage que ces dernières viennent de déposer une nouvelle proposition de loi (n° 2735 – 13 juillet 2010) pour l’abolition de la corrida en France, déjà cosignée par 57 députés.

Cliquez ici pour regarder la vidéo de One Voice le jour de la manifestation


La préfecture du Gard avait autorisé notre manifestation fixe et silencieuse. Ce ne fut pas le cas du maire de Nîmes qui le 30 juin nous écrivait un courrier d’interdiction :

« Nîmes étant une cité profondément marquée par le fait taurin, je me vois dans l’obligation de répondre par la négative à votre requête. Ainsi le 17 juillet de 17h30 à 20h00, aucun manifestation de votre association, même silencieuse et fixe, ne pourra être autorisée sur le parvis de la Maison Carrée. » Courrier signé par Christophe Madalle, directeur de cabinet de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.

Ce courrier d’intimidation n’a aucune valeur légale. D’ailleurs aucun arrêté municipal n’est venu compléter cette interdiction. Aucun policier municipal n’est venu nous interdire de nous réunir. La mairie de Nîmes est-elle entrée dans une nouvelle ère : celle de la dictature tauromachique totale, celle de l’état d’urgence pour faire taire les opposants à la torture des arènes, même lorsqu’ils se taisent ? Cela signifierait, au regard du fameux « fait taurin » que plus aucune manifestation anticorrida ne pourrait avoir lieu à Nîmes. Cette situation est très grave. Il est vrai que tauromachie et démocratie ne font pas vraiment bon ménage.

Notre manifeste a été signé par plusieurs centaines de passants. Il sera proposé à la signature pendant une année et l’ensemble des manifestes serons remis en juillet 2011 à M. Jean-Paul Fournier.

Pour one Voice et le CRAC Europe,
Jean-Pierre Garrigues

Lire le communiqué de lancement de la campagne sitting-bull :

Télécharger le Manifeste pour le signer :

- en français : page 1page 2
- en espagnol : page 1page 2
- en anglais : page 1page 2

Ecouter l’intervention de Muriel Arnal sur Radio France Bleue Gard-Lozère :


Ecouter l’intervention de Jean-Pierre Garrigues sur Radio France Bleue Gard-Lozère :

Plus de photos :

Muriel Arnal et Jean-Pierre Garrigues

Mario Valenza, président de la BAC Marseille

Dominique Joron, responsable du CLAM34

Delphine Simon, secrétaire du CRAC Europe